Les ressources naturelles épuisables sont un stock fini. Puiser dans ce stock pour produire des biens et des services conduit irrémédiablement à épuiser ce stock (or, charbon, pétrole, métaux rares,...).

Les ressources naturelles renouvelables ont une capacité propre de régénération, leur stock n'est pas fini, il peut se renouveler (forêts, ressources halieutiques, ...).

Les ressources naturelles renouvelables sont également épuisables si les prélèvements de celles-ci pour satisfaire à la production sont supérieurs à leur capacité de régénération.

La pollution génère des externalités négatives qui se traduisent par :

• la réduction de la biodiversité ;
• des problèmes de santé humaine ;
• une dégradation de notre qualité de vie.

La pollution concerne les sols, les eaux ainsi que l'air.

Les activités de production et de consommation génèrent des émissions de gaz à effet de serre (CO₂, ...) qui renforcent de plus en plus l'effet de serre naturel et expliquent donc le réchauffement climatique.

Les conséquences écologiques du réchauffement climatique se traduisent par :

• la fonte des glaces et la montée des eaux (des terres sont submergées) ;
• des phénomènes météos extrêmes (sécheresses, canicules, feux de forêts, tempêtes, inondations) ;
• la biodiversité animale et végétale se réduit.

Les conséquences écologiques du réchauffement climatique engendrent un coût économique (destructions d'infrastructures, donc pertes en facteur capital) et humain (problèmes de santé, surmortalité, donc pertes en facteur travail) de plus en plus élevé et pénalisent fortement la croissance économique.

Gro Harlem Brundtland définira le développement durable ou soutenable comme « un mode développement qui répond aux besoins des générations présentes sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs ».

• Pour les tenants de la soutenabilité faible, d'inspiration libérale, la croissance économique est fonction d'un stock de capital global constitué d'un capital naturel, d'un capital physique, d'un capital humain et d'un capital social. Le maintien de la croissance est possible si l'on maintient ce stock de capital global. Si certes le capital naturel se réduit sous l'effet de l'épuisement des ressources, on pourra compter sur l'augmentation des autres formes de capital pour compenser. Les différentes composantes du capital global sont substituables.
• ce sont les innovations qui permettront de compenser ces pertes de capital naturel en remplaçant par exemple les énergies fossiles par des énergies renouvelables (éoliennes, panneaux solaires, ...). On peut également grâce aux innovations produire en étant plus économes en ressources naturelles (innovations organisationnelles), en privilégiant les circuits courts en matière d'approvisionnement (innovations commerciales) ou bien trouver de nouvelles sources d'énergie (fusion nucléaire, hydrogène, ...) grâce aux innovations technologiques.

Pour les partisans de la soutenabilité forte, les différentes formes de capital ne sont pas substituables. Le capital naturel est irremplaçable, il faut le préserver car certains dégâts sont irréversibles. La disparition d'espèces animales et végétales est définitive. Les conséquences catastrophiques du réchauffment climatique sont désormais inévitables...
Pour toutes ces raisons, il conviendrait donc de limiter la croissance économique, de produire autrement en respectant l'environnement. Certains vont même jusqu'à prôner la décroissance.