Les différents acteurs de l’action publique sont les experts scientifiques, les ONG, les mouvements citoyens, les partis politiques, les entreprises et les pouvoirs publics.

Les acteurs peuvent entretenir des relations conflictuelles, soit l’expression d’oppositions entre individus, lorsque leurs intérêts divergent. Par exemple des experts et l’association écologiste Halte aux Marées verte ont dénoncé la nocivité des algues vertes en Bretagne. Ces acteurs entrent en conflit avec les syndicats agricoles et lobbies de l’agroalimentaire, qui n’ont pas intérêt à ce que le problème accède à l’agenda politique car l’agriculture intensive serait mise en cause.

Les acteurs peuvent aussi coopérer pour la recherche d’intérêts communs afin d’agir ensemble. Dans le cas de la protection des espèces animales, des entreprises peuvent s’associer à des ONG pour financer des projets pour l’environnement.

Un problème public est un phénomène social qui, du fait de l’interaction de différents acteurs, acquiert une visibilité et suscite un débat public, à la suite d’un processus.

La question est d’abord jugée comme inacceptable, c’est l’étape du « Naming », les acteurs désignent la situation comme problématique. Ensuite, les responsables sont identifiés, le « Blaiming ». Enfin, l’importance du problème et sa gravité est mis en avant et fait l’objet de revendications, c’est l’étape du « Claiming ».

Le problème devenu publique est mis à l’agenda politique, cela signifie qu’il est inscrit à l’ordre du jour politique et que cela débouche sur une action publique pour répondre au problème.

Dans une approche descendante les engagements sont pris au niveau international puis déclinés au niveau européen et local. La politique européenne a un rôle décisif et contraignant quant au respect des normes imposées. Quant aux collectivités territoriales, leur action est fondamentale pour la mise en œuvre des politiques environnementales, concernant les transports en commun, la circulation alternée ou le développement des voies cyclables et pour mobiliser des acteurs locaux.

Cette procédure passe par la coopération pour inciter tous types d’acteurs, publics et privés, à s’engager et à agir en faveur du climat. Chaque pays annonce sa contribution en faveur de l’environnement et un accord international est signé.